L’artiste DAN23 est né en 1972 à Szczecin (PL). Il réside et travaille actuellement à Strasbourg. En 2015 il reçoit l’agrément de la mairie pour pouvoir peindre dans sa ville sans poursuite pénale. Il débute alors son projet «Ces héros» qui verra le jour en 2016 et mettra en lumière de nombreux hommes et femmes qui luttent pour le bien commun.
Sur le mur de la cour du collège Sophie Germain, il a peint le portrait de Malala Yousafzai et il a ajouté une citation « Un enfant, un professeur, un livre, un crayon peuvent changer le monde ».
À l’âge où les jeunes filles s’inquiètent de leur apparence, Malala s’inquiète des droits des femmes et de l’éducation des enfants. Portée par les convictions de son père qui lutte contre les talibans, Malala devient à seulement 10 ans une combattante. Elle prononce son premier discours en public et dénonce les extrémistes qui détruisent les écoles et imposent la charia. Dans la foulée à 11 ans, elle ouvre un blog, «Journal d’une jeune Pakistanaise » sous un faux nom Gul Makai pour y décrire le climat de peur qui règne dans son pays et défend le droit des filles d’aller à l’école. Le nom de cette gamine commence à circuler dans tout le pays et elle devient vite un symbole pour la scolarisation des enfants partout dans le monde. Mais avec le succès, les menaces de mort se multiplient et le 9 octobre 2012, alors qu’elle rentre de l’école, deux hommes rentrent dans le bus où elle se trouve, l’un d’eux demande « qui est Malala ? » et lui tire une balle dans la tête. Malala survit miraculeusement et le monde entier découvre cette Pakistanaise combattante de 14 ans, qui lutte contre les talibans et résiste à leurs balles.
Après de longs mois de rééducation, elle retrouve l’usage de la parole et le jour de ses 16 ans prononce son premier discours à la tribune de l’ONU. Le monde découvre cette adolescente qui se bat avec force et sagesse pour l’éducation, elle devient une icône planétaire et l’année suivante elle est récompensée par le prix Nobel de la paix qu’elle dédie aux « enfants sans voix » et adresse ce message à son père : « Merci de ne pas m’avoir bridé les ailes, de m’avoir laissée voler et mener à bien mes objectifs, d’avoir montré au monde qu’une fille n’est pas supposée être une esclave (clichés du 29/04/2019).
Localisation : Rue du Rieth, Strasbourg (Dépt 67 – Bas-Rhin)
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Intérêt : 3/5
Date de réalisation : Juin 2018
Réalisation : DAN 23
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Lionel Gripon et Alain Sangouard - Déc
2003
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