Le nom fait penser à un guerrier japonais mais Tamara Djurovic alias Hyuro est bien une artiste argentine qui habite et travaille maintenant à Valence (Espagne). A ses début elle peignait sur toile puis elle a commencé le street-art suite à sa rencontre avec Escif . Après l'avoir suivi pendant un certain temps elle a décidé de tenter l'expérience en solo et cela l'a tout de suite séduite. Son nom est en fait un mélange de son prénom et de son nom.
Elle aime mettre en scène les droits fondamentaux et inaliénables de la personne : la liberté mais elle peint aussi des motifs plus figuratifs. Hyuro est devenue l'une des artistes féminines les plus influentes travaillant dans l'espace urbain.
Cette fresque se présente comme une scène de film avec cette femme dans 10 positions différentes.
Quoi de mieux que l’artiste décrivant sa fresque :
« Pour ce projet, on m'a demandé de parler de l'immigration espagnole à Vilvoorde. Un habitant de Vilvorde sur trois est d'origine espagnole. Il convient de noter que presque tous viennent du même village, de Peñarroya-Pueblonuevo, une localité de la province de Cordoue en Andalousie.
Dans la première décennie du XXe siècle, la zone minière de Peñarroya-Pueblonuevo était l'un des centres industriels les plus importants d'Andalousie. Peñarroya-Pueblonuevo était donc avant tout une ville ouvrière, où les conditions de vie, comme dans de nombreuses autres villes ouvrières, n'étaient pas très bonnes.
À la fin des années 1950, l'activité minière disparaît de Peñarroya-Pueblonuevo. La fermeture des mines de minerai et des industries associées entraîne un fort chômage. En Belgique, en revanche, des travailleurs sont nécessaires. Entre 1960 et 1970, de nombreux résidents émigrent en Belgique pour travailler dans les mines et dans l'industrie sidérurgique et pour y construire une nouvelle vie. Beaucoup s'installent à Vilvorde, une ville qui développait son industrie chimique et métallurgique et qui avait besoin de travailleurs qualifiés.
Lorsque vous vous promenez dans Vilvorde, la présence espagnole est perceptible. Vous entendez constamment des conversations espagnoles dans la rue. Il y a des cafés espagnols, des magasins espagnols et il y a un restaurant de tapas.
L'image représente le processus d'immigration, la couverture fait référence à la culture, aux coutumes que nous portons en nous. » (clichés Juillet 2020).
Localisation : Achterham, Vilvorde (Brabant–Flamand - Belgique)
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Intérêt : 4/5
Date de réalisation : Oct 2018
Réalisation : Hyuro
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Lionel Gripon et Alain Sangouard - Déc
2003
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